Leo Fabrizio
Bestiaire
25 05 - 22 06 19
Vernissage samedi 25 mai de 15h à 19h
Exposition du 29 mai au 22 juin 2019
me–sa de 15 h à 18 h ou sur rdv
En littérature, un bestiaire désigne un recueil illustré du Moyen-Âge, regroupant des
fables et des moralités sur les « bêtes », animaux réels ou imaginaires.
Dans le même esprit, le photographe Leo Fabrizio a composé un bestiaire non exhaustif
qui traite d’architectures. Selon lui, l’architecture est le miroir de notre imagination et de nos aspirations. Au delà de sa réalité, elle exprime les visions de l’être humain et son rapport à l’environnement.
Sur une dizaine d’années, au gré d’occasions opportunes, il s’est attardé à observer des
lieux et des non-lieux – vénérés ou ignorés, autant d’éléments constitutifs de notre paysage. A la chambre, il en a tiré une série d’images, à l’étranger comme en Suisse, qui
constitue aujourd’hui une compilation qu’il présente pour la première fois.
Une édition limitée à 10 exemplaires est réalisée en commun entre le photographe et la galerie pour l’occasion. Le coffret toilé contient 47 tirages originaux sur papier à la cuve, agrémenté de deux dessins en pages de gardes. Le dessin en architecture est à la fois un outil de conception, une projection de ce qui est en devenir et comme pour la photographie, un outil de représentation. Voir l'édition
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Italo-suisse, Leo Fabrizio (1976) obtient en 2002 son diplôme (Bachelor) de designer HES en communication visuelle, avec une spécialisation en photographie à l’Ecole Cantonale d’Art de Lausanne (ECAL). il publie en 2004 son premier livre monographique BUNKERS. Ce travail lui apporte une reconnaissance internationale, avec de nombreuses expositions, notamment à la 9ème biennale d’architecture de Venise. En 2005, il obtient un diplôme d’études postgrades en photographie. Il publie sa deuxième monographie, DREAMWORLD en 2010 et se consacre à un ambitieux projet, nommé ARCHETYPAL LANDSCAPE. Il est le lauréat de prix prestigieux, comme les bourses Leenaards en 2004 ou le concours Suisse de design (bourses fédérales) en 2003, 2006 et 2011. Il mène depuis plusieurs années un travail de fond sur l’architecte français Fernand Pouillon, qui fera l’objet d’une exposition aux Rencontres Photographiques d’Arles cette année avec une publication aux éditions Macula.