Exposition du 17 11 au 19 12 2009

La recherche artistique d’Alexandra Roussopoulos passe par une remise en question radicale du support, de la forme et de la couleur, ainsi que de l’intégration de l’oeuvre dans l’espace.

Les «Châssis-formes», peintures dont elle a arrondi les angles, libres et mobiles, évoquent les grands territoires d’une géographie mentale, et ouvrent un dialogue spécifique avec le lieu qui les présente et son architecture. Elle les remet en scène dans les «Espaces inventés», telles des maquettes d’espaces virtuels ou existants qu’elle a redessinés, les faisant passer d’une échelle à une autre. Elle découpe aussi la toile, qu’elle installe librement au mur, «Eaux mouvantes», dont l’assemblage fait onduler la matière. Dans ses carnets, elle développe la diversité de ses sujets et techniques et nous permet d’explorer l’intimité de ses transformations.

Par le dépouillement, Alexandra Roussopoulos tend à retrouver la structure originelle, et pousse l’inconscient à y voir sa propre figuration. La notion d’un espace utopique fait irruption partout dans son travail, habité par une présence omnisciente et protectrice, où domine une simple évidence. 

Née en France en 1969, de nationalité suisse et grecque, Alexandra Roussopoulos vit et travaille à Paris. Elle a exposé dernièrement en Suisse (Fondation Louis Moret à Martigny, Villa Bernasconi au Grand-Lancy) et en France (L’art dans les Chapelles 2009 en Bretagne, La Vigie à Nîmes. Galerie Pixi-Marie Victoire Poliakoff à Paris ). Elle a participé en tant que curatrice et artiste aux expositions « L’eau et les rêves» à la Galerie Kamchatka à Paris et «mauvais genre» à la galerie PetitMaroc à St-Nazaire.

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